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LE PLAN ENERGIES POUR L'AFRIQUE 2025
La volonté des dirigeants africains est totale pour électrifier leur continent. Mais il est nécessaire que soit mis en place un plan organisé, concerté, structuré, autonome et automatique afin de parvenir à l’objectif en 10 ans. C'est l'objet du plan 2025 proposé par Energies pour l'Afrique.
Une analyse des raisons objectives puis des propositions de solutions a été faite. Energies pour l'Afrique est parti à la rencontre de la plupart des acteurs énergétiques du continent africain, des Ministres de l’énergie, de quasiment tous les chefs d’Etat en exercice chez eux dans leurs capitales, des financeurs publics bilatéraux ou multilatéraux, des agences de développement internationales, des opérateurs privés, des financeurs internationaux, de la communauté concernée, y compris des partenaires indispensables tels que la Commission européenne et le Parlement européen, l'administration Obama et le Congrès américain ainsi que les membres de gouvernement européens.
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UN FONDS DE SOUTIEN DÉDIÉ A L’ÉLECTRIFICATION EN AFRIQUE (FSEA)
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L’INGÉNIERIE ADMINISTRATIVE ET PUBLIQUE
Ce fonds mettra à la disposition de chaque État l’ingénierie administrative et publique nécessaire pour résoudre l’ensemble des problèmes qui se posent à chaque pays. Fondé et dirigée par les 54 États africains, il aura la capacité politique de négocier les financements publics internationaux et notamment européens. Ce fonds de soutien à l'électrification de l'Afrique mutualisera tous les moyens et diffusera toutes les avancées technologiques et leur fiabilité.
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LES FINANCEMENTS
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ETABLISSEMENT DU PROGRAMME
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UN PROJET PAR LES AFRICAINS ET POUR LES AFRICAINS
Un outil unique d’électrification de l’Afrique doit être décidé et piloté par l’Afrique, les actions opérationnelles étant ensuite gérées par les États ou les sous-régions.
Pour électrifier leurs pays, les dirigeants africains doivent pouvoir disposer de garanties additionnelles, pérennes, automatiques et non conditionnelles auxquelles s’ajouteront naturellement les financements privés.
C’est la base incontournable de tout programme d’électrification. Faute de quoi, les négociations pour financer l’adaptation et le respect du plan climat resteront théoriques.
C’est le moment d’agir, Energies pour l’Afrique fait appel à toutes les compétences, toutes les bonnes volontés pour faire de l’électrification de l’Afrique, sa priorité.De même que le plan Marshall a largement contribué au développement de l’Europe sans l’inféoder aux intérêts américains, le plan Electricité - Objectif 2025 consacrera un partenariat réalisé dans l’intérêt économique et politique de chacun.
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UNE GRANDE PLAIDOIRIE INTERNATIONALE
Ce projet, parfaitement réalisable en moins de 10 ans, a fait l’objet d’une grande plaidoirie internationale et l’objet de prises de décisions voire de délibérations, parfaitement claires :
- La position unanime des 54 chefs d’État africains, le 15 juin 2015 dans le cadre du Sommet de l’Union africaine, sur présentation du Président Macky Sall, Président du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique)
- Le vote unanime du Parlement panafricain, organe consultatif de l'Union Africaine, le 7 octobre 2015
- La signature des 33 Présidents présents au sommet Chine-Afrique à Johannesburg, le 4 décembre 2015
- L’engagement du gouvernement français de soutenir le plan "Lumière et électricité pour tous"
- La déclaration de soutien de parlementaires européens
- Le vote de l’Assemblée Nationale et du Sénat français, le 22 octobre 2015
- La déclaration du G20
- Les nouveaux engagements du Millénaire
- L’inscription de "l’électricité pour tous" comme besoin universel et la nécessité de promouvoir l’énergie durable en particulier en Afrique (texte final de la COP21).